Timbrer ses armes est un façon de compléter le contenu de l’écu

Très tôt, l’habitude fut prise de « timbrer » les armoiries, c’est à dire de les faire surmonter par un heaume. Le heaume, comme l’écu, est une pièce défensive de l’armement. Ils étaient à l’origine décorés des armes elles-mêmes, mais finirent par prendre leur autonomie et, plutôt que de les peindre, on leur fit arborer des compositions en trois dimensions, qui s’inspiraient des éléments de l’écu, s’en écartant parfois pour inventer des formes plus fantaisistes.

Le droit de timbrer ses armoiries d’une heaume a longtemps fait débat. Cela remonte à l’époque ou certains en portaient réellement pour exercer le métier des armes, et l’on peut comprendre qu’on ait voulu se garder de créer une confusion. Aujourd’hui on peut considérer que heaumes et cimiers sont de simples ornements décoratifs qui donnent de l’éclat aux armoiries.

Les différents types de heaumes ont fait l’objet de tentatives de hiérarchisation, médiocrement respectées. A l’exception des heaumes d’or présentés de face, en principe réservés aux maison souveraines et aux familles princières européennes, la diversité des styles et des époques offre un large choix : heaumes de joutes, à grille ou à visière, armets ou morions, et même casques contemporains. Ils peuvent être présentés de face, de trois-quart ou de profil.

L’usage des couronnes pour timbrer ses armes est beaucoup plus encadré. On ne peut donc en orner ses armoiries sans prouver qu’on descend en ligne masculine d’une famille régulièrement titrée.

 

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